La vérité, c’est que cette propension à expliquer le comportement d’une population par son environnement est l’une des traces les moins commentées mais les plus persistantes de la colonisation des esprits par le totalitarisme marxiste, et ces couillonnades sociologiques font songer aux délires de Lyssenko comme la gueule du petit bâtard évoque celle du facteur…Dans les deux cas, La conviction fondatrice est que l’on peut façonner les hommes, les modeler, qu’intrinsquement ils ne sont rien, qu’ils sont dépourvus de racines, de gènes, de sang et d’atavisme, que cette glaise sera ce que nous en ferons….
Les urbanistes, avec leur politique de la ville, et leur rénovation des quartiers, ce sont des enfants de Lyssenko dont les cerveaux sont ravagés par le socialisme au point de croire que c’est l’architecte, qui fait l’homme.
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C’est la maladie qui ronge l’Occident, l’anomie qui l’envahit et qui fait de chacun de nous des étrangers, presque des ennemis. Les gens savent avoir définitivement perdus quelque chose, sans vraiment pouvoir mettre les mots dessus. Ce sentiment d’appartenance, cette camaraderie, ce sentiment qui fait qu’on se sent bien avec les siens. C’est ce qu’ils disent quand ils plébiscitent dans les urnes la thématique du « lien social », qui est si omniprésente, alors qu’ils pratiquent le contraire dans leurs vies. Le lien social ne devient une thématique politique seulement quand on l’a perdu, et qu’on attend de l’Etat qu’il en tresse un nouveau.