Celui qui saura réunir plus de la moitié des suffrages (sauf de très rares exceptions, chez les partis persécutés) sera toujours l’homme nul, sans convictions, celui qui sait contenter tout le monde. C’est pourquoi – Spencer l’a déjà remarqué – les parlements sont généralement si mal composés. La Chambre, dit-il dans son introduction, est toujours inférieure à la moyenne du pays, non seulement comme conscience, mais aussi comme intelligence. Un pays intelligent se rapetisse dans sa représentation. Il jurerait d’être représenté par des nigauds qu’il ne choisirait pas mieux. - Kropotkine
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Si les élections pouvaient changer la vie, elles seraient interdites depuis longtemps. - Autocollant de la FA
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Aux mains de l’Etat, la force s’appelle « Droit », aux mains de l’individu, elle se nomme « crime ». - Max Stirner
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A noter au passage que H. Spencer utilisait lui aussi la métaphore militaire pour distinguer les deux formes de lien social qui distinguent les sociétés libres des sociétés non libres. H. Spencer opposait la société industrielle, fondée sur le contrat, c’est-à-dire par les échanges libres qui se créent sur un marché, à la société militaire, totalement soumise à l’Etat, qui découle du status, c’est-à-dire de la position sociale dont on hérite par la naissance. - FreeJazz