Yves Michaud.
Plus il y a de beauté, moins il y a d'oeuvres d'art. Ou, moins il y a d'art, plus l'artistique se répand partout.
L'art, c'est l'effet produit. Il y a effacement de l'oeuvre au profit de l'expérience.
Le designer s'occupe du cadre de vie, de l'espace vécu et des ambiances. Ce qui s'inscrit bien ans le processus de passage de l'art à l'état gazeux.
Duchamp. C'est la conception procédurale de l'art. Il ne dépend plus d'une essence, mais de procédures le définissant.
Les passéistes se trompent deux fois : l'art qu'ils regrettent est partout. Et le monde de l'art contemporain n'existe déjà plus.
Le postmodernisme est le moment de la fin des grands récits. Libération "n'importe quoi" ?
Nicolas Bourriaud.
Depuis Duchamp, l'artiste est l'auteur d'une définition. Ce qui compte, c'est le regard porté par l'artiste sur un objet.
Selon Greenberg, l'histoire de l'art constitue un récit linéaire, téléologique, à l'intérieur duquel chaque oeuvre du passé se définit par sa relation à celles qui la précèdent et celles qui la suivent.