My hand is only something when it is the sole thing, when it is alone in the world. Where my hand is something, nothing else is something: all that which is not my hand is undifferentiated, whether it be my finger, the blue of the sky or the word ‘hand.’ And where my finger is something, my hand is not.
The exit from the 20th century instigated by Speculative Realism liberated me from the intentional constraint; my own philosophical gesture consists in liberating myself from the constraint of classification, by splitting in two the object
Garcia also hints in passing that my own ontology is not as flat as his. On this point Garcia is definitely correct. Object-oriented philosophy, at least in my version of it, has never been entirely flat. My ontology is slightly bumpy, as seen most easily from the fourfold structure of real objects, real qualities, sensual objects, and sensual qualities.
But insofar as things are not alone in their solitude, they either contain or are contained by other things.
In a manner reminiscent of Meillassoux’s “archefossil,” Garcia notes that the world existed for billions of years before representing entities appeared.
The flat world, where no thing is more important than another, supposes neither an abstraction nor a reduction, neither asceticism nor critique, neither genealogy nor deconstruction.
Namely, the thing is neither in-itself nor in-its-effects but is instead the difference between these two.
Emotion à la lecture d'un journal intime diversement composé ; lettres, notes, pages de journaux arrachées. Finalement, c'est *tout ce qui fut détruit* qui donne envie. On découvre les préoccupations, les tracas quotidiens d'hommes pas si extérieurs, pas si lointains.
“La pierre de touche du réalisme spéculatif est en effet l’outrepassement de ce que Harmann appelle la problématique de l’accès, et Meillassoux le « corrélationnisme », pour replacer directement la pensée dans les choses elles-mêmes – indépendamment de la façon dont elles sont reçues, perçues, rencontrées.”
“Contre les tenants d'un désenchantement du monde contemporain, il soutient que le sacré, la magie même, habitent toujours notre quotidien. De même que l'Église établit une frontière entre sacré et profane, le musée reconduit cette partition de l'espace.”
“— Moi je veux juste laisser une trace.
— Laisser une farce ?”
L'artiste est son propre référentiel avec l'art contemporain. On ne prend plus tant l'histoire de l'art, mais son œuvre passée, comme point de référence pour avancer.
Le ready-made (Duchamp), l'art conceptuel (Rauschenberg), la performance (Murakami) et l'installation (Yves Klein) comme les quatre références de l'art contemporain (dans les années 50 pour les trois dernière).
Ce qui compte dans l'œuvre, c'est comment on la raconte ; plus que l'objet.
“Le dos rouge” c'est un film français comme ceux qui nous ont fait rêver. Il y a des scènes dans des appartements, dans les rues, les cafés. Il ne se passe rien, mais ça à l'air de faire du mal à tout le monde.
Question: What's the biggest thing you've changed your mind about in the last year or so? What's a lie you tell yourself the most often?
Deleuze, “Cours sur la peinture”
Contre la mauvaise interprétation de Blanchot sur le mythe de la page blanche de l'écrivain. Il n'y a pas de page blanche. Avant d'écrire, la page est trop pleine, justement. Et le travail de l'écrivain n'est pas de remplir une page blanche, mais d'ôter tout ce qui ne compte pas pour se mettre à écrire. De même pour le peintre qui, lui aussi, à trop de choses en tête avant de peindre. Et doit ôter des choses de son esprit avant d'entamer une toile qui n'est pas blanche du tout lorsqu'il commence à la peindre. L'effort consiste à se restreindre, en tant que peintre, entre tout ce qu'il y aurait à peindre et la peinture finale.
Réfléchir à ce que signifie le mainstream dans le détail. D'où vient cette fascination de la norme. Et du décalage par rapport à celle ci.
L'histoire sociale c'est le raffinement des degrés de distinctions dans le temps. Entre Bourdieu et today, beaucoup de choses changent, toutes les positions et les snobismes.
L'art aujourd'hui travaille la notion de mainstream quand il a pu s'occuper de l'esthétique et de ... Voir comment la transgression est un comportement corrélé à une norme. Donc à du mainstream.
Être à l'égale distance de tous les pôles. En esthétique. Pour un roman. C'est à dire : appeler l'ensemble des genres, écoles et tendances dans une même trame sans ne jamais céder pour aucune. L'histoire du roman est : comment faire tenir un tout disparate. Que faire de l'héritage esthétique qui est le notre.
Créer un produit, le mettre sur le marché. Pour être présent à l'esprit des gens. Il y a des gens qui pensent à ce qu'on construit, nous. Il y a du temps passé, à penser à nous. Lady Gaga occupe les esprits ; littéralement, elle vole du temps aux autres.
Les autodidactes sont de bons entrepreneurs. Car il faut savoir s'astreindre soi même au travail pour une startup. Avoir en soi des mécanismes qui incitent pousse au travail sans avoir besoin d'attendre d'être pousser par une structure, une traction ou autre.
Régis Debray, Madame H
C’est quoi l’Histoire pour vous ? » Réponse : ce qui me met les larmes aux yeux, point final
Les paysans font le paysage, les historiens ne font pas l’Histoire.
Dans ces cas-là, par peur d’être en avance, ce qui fait péquenot, on prend de la marge, quitte à faire les cent pas dans la rue pour se donner une contenance.
Comment garder la tête haute dans un monde où un dîner intéressant est celui où l’on ne parle pas de politique ?
Crise de l'image action : jusqu'à Rossellini, le personnage fait l'action ; après, le personnage a des perceptions. Dans 'Vivre sa vie' de Godard, l'héroïne écoute une chanson dans un bar, et représente ainsi la crise de l'image action car ce n'est pas le personnage qui change (qui agit) mais le personnage qui écoute (qui perçoit). La scène musicale – comme mise en crise de la comédie musicale – est alors celle où le personnage écoute une chanson. Assoir un personnage et lui faire écouter un morceau en entier (Aznavour, Jean Ferra). Le cinéma moderne fait du héros un spectateur, un auditeur. Elire le moment creux plutôt que le moment plein.
En écoutant Cynthia Fleury. Quel régime politique peut promouvoir son propre sabotage, chez ses sujets ? L'Etat de droit a pour seul impératif l'individuation de ses sujets. Or, il faudrait se demander si, de toute façon, un régime peut promouvoir autre chose que sa propre perpétuation.