Nous savons d'où viennent les écologistes. La Gauche a affirmé autrefois que l'Etat pouvait nous rendre plus heureux. Plus il y aurait de gouvernement, plus prospère nous serions. Quand ceci se révéla faux, ils ont changé de disque. Soudain, ils ont commencé à condamner la prospérité en elle-même, et la place du prolétariat oppressé a été prise par les sujets opprimés du royaume des animaux, des plantes et des insectes. Nous avons adopté la pauvreté comme objectif politique, avec son propre code civique de l'éthique.
Depuis les temps immémoriaux jusqu'à avant-hier, l'Occident a considéré la nature comme son ennemie, et avec raison. Elle est dangereuse et mortelle. Pour pouvoir assurer notre survie, elle doit être domptée, taillée, maîtrisée, contrôlée. C'est la première tâche de la civilisation. Le premier pas vers la destruction de la civilisation est l'incapacité de comprendre ceci, ou le fait d'appeler cette attitude un péché.
http://herve.dequengo.free.fr/Rockwell/Rockwell1.htm
Archives
-
▼
2009
(77)
-
▼
septembre
(21)
- Films sept 2009
- Allègre
- Humain donc capitaliste
- Revel et l'échec scolaire
- Les suicide de France Telecom
- Notes sur Jasay
- Deviance Typology
- Cioran
- L'Art subventionné
- Robin sur le 11/09
- Debray, l'intellectuel et le réac
- Santé : US vs France
- Un Randien anti-écolo
- L'intérêt général
- Sur Cécile Duflot
- Sur Maurras
- Égalité des diplômes universitaires
- Sur l'éducation
- Taxe carbone
- La santé collectivisée
- Un géologue contre l'écologie
-
▼
septembre
(21)