D'une part, il y a une culture qui s'est perdue. Dans le passé, réussir c'était gagner assez pour pouvoir mettre un toit sur la tête de sa famille , des vêtements sur leur dos, et de la nourriture dans leurs assiettes. Etape 1. Puis l'étape 2 c'était du capital pour leur assurer la sécurité. L'ascension sociale était une affaire de générations. Maintenant, réussir gagner assez pour pouvoir se payer le genre de voiture qui permet d'attirer des bimbos. Et c'est à 35 ans au plus tard, comme de bien entendu. À cette aune, bien sûr, les gens ont peu de chance de se considérer comme satisfaits.
Par ailleurs, j'avais vu -ici, je crois- une étude permettant de faire un parallèle direct entre culture économique et satisfaction personnelle. Cette étude s'appuyait sur deux questionnaires distribués à des gens d'origines diverses dans différents pays. Le premier permettait d'évaluer les connaissances en économie, le second la satisfaction personnelle. Il en ressortait notamment, si je me souviens bien, que les français étaient à la fois les plus incultes et les plus mécontents des habitants des pays développés.
Et puis bon, tout le système a été conçu comme un Ponzi, pour que tout le monde s'imagine qu'il en profite un peu alors qu'en réalité il n'y a que très très peu qui en bénéficient vraiment, et tous les autres paient.
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