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samedi 6 novembre 2010

Sur "La Vénus Noire", le racisme et la naissance des sciences

Libération titre : “L’histoire d’un scandale”. Le journal qui se félicite de tous les scandales n’a pas peur du ridicule (c’est même ça qui le fait vivre -sans oublier les subventions-). Rappelons que pour Libération, une exposition mettant en scène des cadavres humains ou des adolescents  en pleine copulation n’est pas un scandale.
Le seul scandale viable, pour Libération, c’est qu’une noire soit exposée aux yeux des blancs. Les très actuels albinos africains qui sont traités comme des sorciers par les leurs n’intéressent pas Libération.
L’attaque la plus grave est celle de notre science. Le film de Kechiche et son cortège de suiveurs (Libération) s’en prennent à deux facteurs majeurs, constitutifs de notre science.
-L’intelligence, qui permet la méthode, c’est-à-dire la froideur et l’objectivité. “On a l’impression que les scientifiques dissèquent la vénus, qu’ils parlent d’elles comme d’un animal”, pleurniche une journaliste. Cette méthode est le cauchemar des progressistes : imaginez le nombre de différences véritables ainsi froidement recensées, lorsque l’on va au fond des choses. Aujourd’hui, c’est l’anti-science qui règne : on se contente de dire que ça à l’air différent, donc que c’est une richesse formidable, voyez caisse et au suivant. Faut surtout pas chercher, même pas le trésor, sinon on risque de trouver tout un tas d’effets secondaires indésirables.
-La curiosité, qui pousse l’homme de science à s’intéresser à toute chose, sans distinction. Cela permet aux sociétés de comprendre, d’évoluer et de prospérer. Cette curiosité a fait la science occidentale, celle-là même qui sauve des millions de noirs chaque année, celle-là même qui en héberge des millions d’autres dans des conditions qu’ils n’auraient jamais pu imaginer. Qu’en disent Kechiche et Libération ?
En s’en prenant à Georges Cuvier, à sa curiosité et à ses méthodes, c’est toute la science occidentale que l’on remet en question. Que veulent-ils, tous ces noirs, en venant dans nos pays ? Imaginez que nous y soustrayons la science. Finis la médecine, la chirurgie, les médicaments, l’agriculture suffisante, le confort, l’abondance, les métiers faciles, les transports, l’hygiène, le chauffage, l’électricité, l’imprimerie, les constructions solides, l’organisation, les connaissances… Ne parlons même pas des réalisations culturelles, d’architecture, d’art, etc.