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lundi 3 août 2009

notes sur Zizek - guide pervers du cinéma

Le désir est artificiel, on doit l'apprendre. Le cinéma est l'art le plus pervers. Il ne nous donne pas ce qu'on désire, mais il nous dit comment désirer.

Extrait de Possesed. La fille voit dans les fenêtre d'un train qui passe, comme un écran de cinéma qui projette différente vies, différents tableaux : comme sur un écran. Elle projette ses désirs sur ces panneaux artificiels.

Extrait de Matrix, la pilule bleue ou rouge.

Extrait de The Birds.L'attaque des oiseaux représente l'énergie de la relation incestueuse qui s'installe entre la mère et la belle fille autour du héros qui vit encore chez sa mère. C'est donc le Surmoi maternelle qui s'en prend à la relation entre le héros et sa femme.

Extrait de Psycho. Les trois étages représentent : 1) Ego : vie normal. 2) SurMoi : la mère décide, le territoire de la mère. 3) Ca : réservoir des pulsions illicites.

Extrait de Duck Soup. Les trois frères Marx. Groucho est le SurMoi, le plus populaire. Chico est le Moi, rationnel et égoïste. Harpo, le muet est le Ca, ambiguïté radicale, innocence enfantine et possédé par une sorte de méchanceté primordiale : corruption totale et innocence donne le Ca.

Extrait de Docteur Mabuse de Fritz Lang. C'est le problème des voix d'outre tombe. (comme dans l'exorciste).

Le dictateur et le barbier juif chez Chaplin est incarné par le même individu. Le barbier est la figure inverser du mal. La voix terrifiante remplit le film d'une autre dimension, qu'on doit transformer en une voix plus humaine : que le barbier doit imiter après avoir été pris pour Hitler. Mais on applaudit son discours d'amour comme les discours d'Hitler.

24m50'
Passage sur les jeux vidéos à 2h14m'