En 1970 dans Future Shock, il écrit : "le choc du futur est le stress et la désorientation provoqués chez les individus auxquels on fait vivre trop de changements dans un trop petit intervalle de temps." Ces changements qui nous dépassent sont de trois types :
• Premièrement la transience qui peut être traduit par brièveté. La brièveté des choses : nous jetons nos possessions pour en acquérir de nouvelles. La brièveté des endroits : nous quittons les endroits qui nous ont vu naître pour de nouveaux. La brièveté des gens : nous perdons le contact avec nos anciens amis et connaissance et nous avons du mal à créer un contact avec de nouveaux. La brièveté des organisations : les sociétés gouvernementales et les sociétés commerciales créent de nouvelles positions seulement pour mieux les reformer et les changer. La brièveté de l'information : les connaissances scientifiques et populaires ne sont pas figées et s'accroissent de façon rapide et permanente.
• Deuxièmement, la nouveauté. La nouveauté des sciences, qui progresse et qui changera peut-être l'espèce humaine ou la combinera avec des machines. La nouveauté des relations sociales, dans des structures familiales en remaniement permanent.
• Troisièmement, la diversité. La diversité des choix, la diversité des sous-cultures et des spécialités, la diversité des modes de vie. Cette diversité permet aux individus de se trouver, de s'individualiser au sein d'une société dans laquelle ils ne se sont jamais reconnus.
Archives
-
▼
2011
(70)
-
▼
février
(11)
- Films février 2011
- Lazarfeld contre Adorno
- Dupuy et l'envie
- L'envie chez Mises, chez Nietzsche
- L'identité et la culture - Finkielkraut
- Leroi-Gourhan et la détermination technique
- Karl Hess, politique et pensée magique
- Évolution de la littérature - Soral
- Le travail et la personnalité chez les penseurs
- Toffler sur le choc du futur
- Notes sur Guy Millière
-
▼
février
(11)