Sowell explique que les Noirs américains se répartissent en trois grands groupes culturels : ceux dont les ancêtres étaient des esclaves dans le Nord, et ont été libérés bien avant la guerre de Sécession, la majorité des Noirs américains qui descend des esclaves du Sud et un troisième groupe qui a émigré en provenance des Antilles. Ceux issus de l’immigration, des gens comme Harry Belafonte et Colin Powell, sont aussi instruits et prospères que les Américains blancs. Sowell utilise cet exemple pour montrer que les traits culturels sont plus importants pour comprendre la situation économique des Noirs que le racisme ou l’absence de racisme.
Selon Sowell, après avoir souffert de l’esclavage, les noirs ont été les cobayes des expérimentations sociologiques du XXème siècle : emplois assurés, santé surveillée, hébergement bon marché, intelligences prises en charge par l’école publique et les programmes sociaux pour jeunesse à risque. Le problème, c’est que tous ces programmes d’assistance sociale se sont soldés par un échec retentissant. Certes, la politique d’« Affirmative Action » a été une aubaine pour les noirs qui étaient déjà intégrés et en particulier pour ceux qui étaient riches. Mais elle n’a rien fait pour les noirs qui sont au bas de l’échelle.
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