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dimanche 16 juillet 2017

Sur Baudelaire, Sartre

Baudelaire est l’homme penché sur lui-même. Il ne s’oublie jamais. Il ne connait pas l’immédiateté.

Il faut « tromper sa lucidité » pour parvenir à agir.

Une certaine haine de l’homme, de « la face de l’homme », mais un respect pour ses œuvres, notamment les villes.

Faire que les autres éprouvent du dégoût à son égard pour se rendre présent à leur esprit.

Haine de la nature : le crime est naturel, la vertu est artificielle. Le bien est le produit d’un art, le mal se fait sans effort.

« L’eau en liberté m’est insupportable ! »

Dans la ville, les objets ont une fonction, et un prix. L’homme se trouve à sa place ; contrairement à la nature où tout est contingent.

L’acier est ce qui laisse le moins de prise, à l’image de sa pensée.

Purement cérébral, Baudelaire atteint une « titillation » d’ordre sexuelle une fois la beauté « naturelle » assaisonnée par des vêtements, du parfum, bref une parure.