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mardi 3 novembre 2009

Conférence sur Deleuze et l'image

-Image mouvement, cinéma classique. Convertit la durée en mouvement, les images indirects et détournée. Le temps n'apparait pas pour lui-même. Le temps devient de la durée chronologique.

Sentir l'écoulement du temps, la forme organique ne tolère pas l'ennui. Le spectateur s'oublie quand il regarde un film : il prendra conscience qu'il regarde un film.

Passage de l'image mouvement à l'image temps, dysfonctionnement du schéma sensori-moteur. On passe du cinéma classique au cinéma moderne. La crise de l'image action, fin de l'image mouvement.

- Image temps. Crise de l'image action : il y a des perceptions sans actions. Il n'y a plus de fois de l'histoire dans le film. La guerre met fin à cette croyance de l'action qui peut changer quelque chose. Le cinéma ne passe plus par l'action, mais par l'image temps.
Il n'y a plus de motivation, mais de la détermination, ou de l'ultra-détermination. Plus la dimension motrice est amputée, plus la dimension sensorielle est exacerbée. De plus en plus de sensorielle, et de moins en moins de moteur.

Dé-liasons des causes et des conséquences. L'événement tarde, ou part trop vite. Le personnage est confronté à des événements qui ne le concerne pas, qui sont arbitrairement imposés à lui.

Prise de conscience des clichés dans l'image action. La dénonciations des complots dans l'image action.