Geoffrey Brennan et James Buchanan ont montré qu'un Etat dont l'objectif serait d'extraire le maximum de ressources des citoyens devrait imposer un impôt sur le revenu à taux dégressif et non un impôt sur le revenu à taux progressif. En effet, dans ce cas, il prélèverait sur chaque unité de revenu supplémentaire produite par chaque individu juste ce qui serait nécessaire pour ne pas l'inciter à renoncer à l'activité correspondante. Raisonnement d'une telle rigueur que l'on peut mettre quiconque au défi de démontrer qu'il est erroné. Pour un économiste habitué au raisonnement théorique, ces idées sont incontournables et des travaux empiriques, nécessairement arbitraires, qui prétendraient démontrer le contraire sont nécessairement suspects.
Cette conviction est renforcée si l'on se tourne vers les faits. La réforme fiscale de Margaret Thatcher a fait tomber les taux d'impôt sur le revenu les plus élevés, de 83 % à 40 %. Alors qu'on prévoyait - en utilisant une optique purement comptable - une chute des recettes fiscales de 1,5 milliard de livres, on a enregistré une augmentation de 0,3 milliard de livres.
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