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dimanche 3 octobre 2010

L'absence de vérité dans la pensée socialiste

Pour eux [les socialistes], et leurs géniteurs (Marx, Sorel, Lénine, Hitler et consorts), la vérité est entièrement dépendante de forces extérieures (historiques, ethniques, sociologiques, etc.).Tout à fait. Les totalitarismes sont des historicismes.
En d'autres termes, pour les totalitaires, il n'y a pas de vérité. Seule la violence et l'Etat ont une valeur indiscutable.

Le Führerprinzip n'a précisément aucun rapport avec la vérité; les déclarations de Hitler ou Staline à ce sujet ne manquent pas. J'ajoute que le Führerprinzip semble principalement s'inspirer des structures de commandement au sein des bureaucraties. Le principe unique est donc uniquement l'obéissance au chef, pas l'observance de la vérité.

C'est la propagande démocratique qui prétend que le totalitarisme serait l'expression d'une vérité unique, mais s'il est un point où démocratie et totalitarisme se touchent, c'est bien dans le relativisme comme valeur la plus haute.

L'expression consacrée est la voix du chef, et non pas la vérité du chef, je crois. Il y a effectivement un arbitrage autoritaire, mais le chef n'a pas besoin d'être dans le vrai pour se justifier (l'histoire s'en chargera).
Bien vu. Au fond, le totalitarisme s'oppose à la vérité comme norme de jugement individuel puisqu'il s'évertue à nier l'autonomie du jugement et la qualité de sujet de droit.