C’est ainsi que fonctionne le cerveau : plus il en sait dans un domaine, plus vite il assimile de nouvelles informations. Un cardiologue qui assiste à une conférence pointue sur les transplantations cardiaques retiendra dix fois plus de choses qu’un novice en médecine.
Pour le cerveau, les nouvelles informations sont comme de nouvelles pièces qui viennent compléter un puzzle en construction, pour former un « paysage mental ». Plus le puzzle est avancé, plus le cerveau intégre les nouvelles pièces rapidement.
Ceci a des implications très importantes pour l’enseignement en classe : cela explique pourquoi, par exemple, les enfants apprennent mieux leurs tables de calcul ou leurs déclinaisons en les chantant sur un air connu.
Cela explique aussi pourquoi un élève qui a beaucoup de « culture générale » apprendra plus vite dans toutes les matières qu’un autre élève moins cultivé, quand bien même ce dernier aurait un « quotient intellectuel » supérieur.
Et cela explique aussi pourquoi un cours structuré, qui explore un sujet progressivement, en allant toujours plus loin, est plus efficace pour instruire les enfants qu’une succession « d’activités » supposément « ludiques », mais qui sont à chaque fois nouvelles et sans rapport étroit entre elles.
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