C’est d’ailleurs pour ça, au passage, que les pères fouettards voulant résoudre l’équation de la délinquance des immigrés africains par la prison et la répression se fourvoient et tiennent sans le savoir, en creux, le même discours que leurs frères siamois les permissifs… Pipo le libéral et Mario le rigoriste croient tous les deux au métissage, ils pensent l’un et l’autre que le succès de l’opération n’est qu’une affaire d’éducation et d’environnement, ils diffèrent donc sur presque rien… Ceux qui réclament des flics à tous les coins de rue et des instituteurs violents pour que je puisse vivre dans une société aussi apaisée que si elle était ethniquement homogène et permissive me proposent sommes toutes aussi de payer pour me métisser, de déposer mon tribut d’européen sur l’autel du mélange des races…
Pour l’Occident, le droit de poursuivre la route et cueillir les fruits de ses deux mille ans de récoltes, ça consiste aussi à dépenser moins d’énergie et moins d’argent dans la répression des vices, à gagner en créativité ce que les impératifs de l’ordre public pouvaient jadis nous faire perdre, et les ennemis intérieurs et secrets de l’Occident caressent quelque part le rêve que l’immigration massive sera le prétexte pour qu’on l’ensable dans un ordre moral, qu’on l’immobilise sur le bord de sa route….
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Simon :
=> Disons donc, avec Hayek, que la société libre, après un temps d'évolution, est plus sécurisée qu'avant. L'évolutionnisme des sociétés ouvertes rend les moeurs plus agréables (Norbert Elias), et les conditions de vie plus saines du point de vu de la délinquance. Mais pour en arriver là, il a fallu des efforts considérables et douloureux. Donc, les sociétés modernes ont réussi à écarter les crimes quotidien grâce à l'autoritarisme tant déclamé par Foucault. L'immigration apparaît, dans ce contexte, un retour en arrière car on amène des peuples qui n'ont pas subi "l'évolution" (à tous points de vus) pour s'adapter à une société capitaliste moderne : travail intellectuel, décentralisation des décisions, société de moeurs.
La fin de l'ordre moral, autoritaire s'est fait grâce au capitalisme (ou libéralisme), car c'est le libéralisme qui "impose" une responsabilité et une amélioration des moeurs (à tous point de vus ici encore) - cf. Hoppe. Donc l'immigration, en remplaçant le peuple occidental "bien éduqué" grâce au libéralisme, par des peuples primitifs du point de vue des moeurs (société tribale sans liberté, autoritaire à souhait pour faire régner l'ordre, qui ne conçoive pas l'ordre spontané des intérêts bien compris, bref le libéralisme).
Le peuple immigré apporte avec lui la dose d'autoritarisme qui va avec sa culture non-libérale et encore autoritaire (type IIIe république, voir même Ancien Régime, avec autorité partout pour les délinquants, peine très très lourde pour vivre "un peu" normalement).
Le déclin moral arrivera donc à cause de l'autoritarisme inhérent aux cultures primitives et socialistes des peuples africains. On détruira avec le métissage ce que la société libre a construit, en libérant les peuples occidentaux de l'autorité totale et globale des anciens régimes pour faire place à un ordre spontané moins violent, plus intellectuel, plus développé humainement, économiquement etc.
L'islam, comme tout les tribalisme demande une dose d'autorité traditionnelle (que regrette donc les nostalgiques bêtes de la III république) pour s'appliquer. Les gens n'ont pas développés de cultures à même de les faire vivre dans une société de moeurs apaisée et pacifique (et relativement tolérante avec les "exclus") etc.
Appliquer les institutions libérales avec un peuple primitif promet la société à une destruction d'abord morale, puis économique. Donc totale.
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