Sur Christopher Lash, "La culture du narcissisme".
L'individu n'accumule plus les biens et la richesse (comme au XIXe) mais exige une gratification immédiate, et vit dans un état de désir inquiet et inassouvi.
Nous perdons le sens des continuités historiques. Nous vivons pour nous-même, et nous pour nous ancêtres ou la postérité.
L'homme psychologique cherche ses alliés (pour sa stabilité mentale) non chez les prêtres mais chez les thérapeutes. La thérapie est une anti-religion, dans le sens où, nous ne prêtons d'attention qu'à ce qui va arriver à court terme -peu importe les conséquences à long terme puisqu'il n'y a pas d'avenir.
Lahs se plaint que "les hommes ne peuvent mesurer leurs accomplissements qu'en les comparant à ceux d'autrui. La satisfaction de soi-même dépend de l'acceptation et de l'approbation publiques." (p. 94)
-> ce qui, de fait, me paraît tout à fait normal ! Un homme est valorisé socialement, c'est à dire par son entourage, par autrui.
Comparaison entre le système Sade et la société contemporaine : impératif de jouissance et "les hommes et les femmes ne sont rien d'autres que des marchandises". Sade est décrit comme le prophète de la modernité.
Pour Lash, le sport est un moyen de se surpasser pour rien. Il critique donc la vision du sport comme "oisiveté" pour l'aristocratie, chez Veblen notamment. Il place le jeu très haut, demandant intelligence et dépassement de soi.
-> aucune comparaison avec la profondeur de l'analyse d'Elias sur le sport. Lash est ridicule.