La femme, c'est la métaphysique. C'est à dire l'émancipation. Pourquoi ? Parce qu'elle est parure, elle est "refus du discours" (donc de la manipulation). Elle est pure acte, pure action. Et la préférence démontrée nous dit, la femme, qui achète, qui consomme est contre le discours. Elle est la liberté même. Elle refuse le débat, elle refuse le discours. Elle refuse de se questionner, donc elle refuse le politique. Si elle prend soin de l'autre, elle n'en fait pas une politique. Elle prend soin comme elle consomme, c'est à dire de façon immanente, sans discours, sans justification. Par plaisir.
De la femme comme agent métaphysique, puisqu'anti-philosophique. Le consommateur, stade ultime du philosophe. Puisqu'il s'abstrait des discours et de la manipulation. Il n'est que pure recherche de vie bonne. Individualiste, la femme et le consommateur l'est à la manière libérale, donc très responsable.
Reprendre l'idée de Zemmour et dire. Oui, et tant mieux si, d'une certaine façon, l'homme se fait femme. Si c'est pour consommer, si c'est pour s'abstraire du discours et de l'impératif de la justification.
Le magasin, l'offre. C'est ça la liberté.
La création d'un besoin ? C'est justement la tâche noble de l'après-politique. Car on ne ressasse pas sur le politique, sur le collectif. On demande une création de besoin. Et bien des besoins sont tentés d'être crées. Un besoin crée, c'est un produit réussi. Et non l'inverse. Il y a plus de produits que de besoins. Il faut choisir.
Chaque achat du consommateur est un combat politique, ou plutôt un pas de plus vers le moins de politique possible. Et une toute-puissance du moi.