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vendredi 12 décembre 2014

Trames pour un roman

La longue histoire d’un généticien qui se battrait sa vie durant pour imposer sa vision d’une modification de l’homme. D’abord haï par toute sa société, il voit son succès croître en même temps que les discours progressistes changent, que l’ensauvagement augmente. C’est l’entrée de la biologie dans le roman.

L’histoire d’un meuble. Il raconte les différents stades de sa fabrication et de ses usages.

Un monde où chacun possède une application à son image. Au delà de la plateforme, une quantité de sites/applications auxquelles on se connecte pour rentrer en contact.

Un personnage contemple une trace de merde dans les toilettes de son entreprise. Ils sont peut-être une dizaine d’employés hommes à avoir pu commettre cet acte étrange. Qui plus est, les toilettes sont en évidence et tout le monde peut contempler les aller-et-venus. Considération sur le monde du travail et la psychologie collective à partir de là.

Une confession sur la dure vie d'un hipster qui raconte à quel point le fait de vouloir toujours rester en avance fut fatiguant. 

Un homme va petit à petit perdre l’usage du mot « je ». Et finir par ne plus se concevoir qu’à la troisième personne. Une espèce d’odyssée de l’homme le plus civilisé au monde, qui va jusqu’à se mettre lui-même parmi Autrui. Pour finir, comme César, à ne plus parler de lui qu’à la troisième personne. Quid alors de l’introspection. Et de répondre à la question : que gagne t-on avec le « je » ?