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vendredi 12 décembre 2014

Nietzsche

Les dominants ont intérêt à défendre une pensée qui divinise le statut d'esclave et d'humiliés.
D'où : pourquoi les élites sont elles de gauche, et pourquoi tolère t-on la domination de la pensée de gauche... Si ce n'est justement pour satisfaire la partie humiliée de la société, l'occuper à jouer à la politique tout en ne lui laissant aucun pouvoir. L'élite doit en permanence penser à éteindre les sentiments d'envie et de vengeance. 

Le chrétien trouve une faute en lui même. Le socialiste chez l'autre. Ils expliquent ainsi leur mal-être social/psychique et vivent mieux. Ils ressentent leur existence comme étant la faute de quelqu'un. C'est une forme d'égoïsme et d'instinct de conservation. 

Considérer comme beau ce qu'il y a de nécessaire dans les choses - et ainsi les rendre belles.

Je veux ne pouvoir être que pure adhésion.

Nietzsche et la philosophie, Deleuze
La volonté est une force, au sens physique du terme. C’est une force qui pousse contre une autre force.
Le ressentiment est une forme de volonté, c’est aussi une force.

La conscience de soi dans la dialectique hégélienne, elle n’existe pour Nietzsche qu’au niveau de l’esclave. C’est l’esclave qui est conscient de soi, pas le maître.
Pareillement, sur le débat corps/esprit. Si l’esprit est « conscient » de soi, c’est qu’il est le « dominé » dans son rapport avec le corps.
Ni le corps, ni le maître, n’ont besoin d’être conscient d’eux mêmes.

L’éternel retour comme axiome kantien serait : « Agis de tel sorte que tu puisses répéter ton action une infinité de fois ». Nietzsche critique les petites satisfactions qu’on ne s’accorde qu’une fois, sur un coup de tête.