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mardi 21 mai 2013

Debord contre Debray


Pour Debord, le problème, c'est la séparation d'entre les consommateurs et le spectacle. 

Pour Debray, c'est l'absence de séparation, cette immanence festive contemporaine, qui pose problème. Absence de re-présentation, absence d'événements sacrés et collectifs, avec une stricte séparation du public et du transcendant.

Debord : le spectateur est séparé, et cette séparation même lui fait perdre toute identité. C'est de l'aliénation que de n'être pas inscrit dans l'expérience. Le regard, les images, qui représentent le spectacle en excluant les spectateurs/consommateurs.

Debray : les images et la représentation sont de plus en plus atteints par le spectacle contemporain qui veut réunir le spectateur et la scène. Qui veut faire monter les spectateurs sur la scène et abolissant donc la séparation. Et cette absence de séparation est dangereuse, car comment se constituer sans histoire, sans médiation "autoritaire" (le cinéma, le journal, l'Histoire) etc.