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mercredi 5 mai 2010

Coût de l'immigration en France

Ceci étant dit, voici ce que montre A. Barbero : les «invasions barbares», qui provoquèrent la chute de l'Empire Romain d'Occident, ne doivent pas être imaginées comme un déferlement de hordes guerrières à la mongole, mais comme des déplacements de populations, plutôt pacifiques, bien que belliqueuses à l'occasion, quelquefois encadrées de guerriers, qui gardent leurs coutumes et ne s'intègrent pas, et qui, peu à peu, sapent l'autorité impériale et subvertissent l'Empire en créant des zones de non-droit de plus en plus grandes, jusqu'à, étape ultime, ce que l'autorité centrale s'effondre et l'Empire disparaisse.

On comprend à quel point le terrorisme intellectuel gauchiste est une arme puissante et pourquoi ceux qui la tiennent la défendent si ardemment : il leur est absolument indispensable qu'il y ait des choses qu'on ne puisse pas dire si ils veulent garder le contrôle du débat, si ils veulent garder le débat dans les limites qui leur conviennent c'est-à-dire «faut il beaucoup plus d'immigration ou énormément beaucoup plus d'immigration ?», «l'immigration est-elle une grande chance pour la France ou une énorme chance pour la France ?», «faut-il régulariser tous les clandestins ou seulement presque tous ?» etc . - M. TRIBALAT

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La monographie de Jean-Paul Gourévitch : Le coût de la politique migratoire en France

L’analyse est à la fois objective et chiffrée. Aujourd’hui, en période de crise économique, l’émigration et l’immigration coûtent 30,4 milliards d’euros à l’Etat, soit 2% du PIB. L’INSEE a dénombré environ 7,7 immigrés résidents en France, soit 12,7% de la population métropolitaine. Il serait d’y ajouter environ 550 000 clandestins. Le budget de la protection sociale représente près des 3/4 des dépenses de l’immigration. Notons que 14% des foyers immigrés bénéficient de la protection sociale contre 5% pour les “autochtones”. En définitive, il apparaît que l’immigration coûte plus qu’elle ne rapporte. A cela, Laurent Artur du Plessis souhaiterait ajouter l’adage : “on importe des bac-5 contre des bac +5″,  tout en relatbien que celui-ci soit à le relativiser: l’Afrique perd ses cadres.
 
Il est ensuite estimé que seulement 5% de l’immigration vient pour travailler.