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mercredi 5 mai 2010

Perversion de l'aide au tiers-monde

Les bureaucrates, en effet, se concentrent sur ce qui est visible, imposant. Des projets comme la suppression de la famine, l’accès à l’eau sont préférés à des micro-projets: inatteignables, ils sont considérés comme préférables pour que l’existence même du bureau ne soit pas remise en cause. Des sommes considérables sont ainsi injectées, pourtant dérisoires face à l’objectif considéré. Evidemment, la situation n’arrange rien pour le pays récipiendaire: “vous êtes pauvres, plus vous recevez d’aide”. Quelle est donc l’incitation? “restez pauvres!”: l’aide publique au développement appelle ainsi l’aide publique au développement.