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mercredi 23 juin 2010

Contre la philosophie pour tous

On ne fait pas de la littérature en ayant simplement appris à maîtriser techniquement la langue, c’est une idée démocratique et égalitariste. Si tel était le cas, il y aurait (encore) quelques centaines de milliers d’écrivains potentiels en France.
 . De surcroît, le bac littéraire est une mauvaise appellation, il s’agit au mieux, pour les bacheliers d’aujourd’hui, d’une validation de la maîtrise des écriture,syntaxe et grammaire »

Vu comme ça, d’accord. C’est même une bonne chose, que l’on s’en tienne à apprendre aux masses la maitrîse de l’écriture et de la syntaxe. Je ne vois pas l’intérêt d’enseigner la littérature ou la philosophie au plus grand nombre. C’est une perte de temps et d’argent.
Sans compter que lorsque l’on a le goût pour pour Ces choses là, on les arpente dans les silence d’une chambre, ou à la faveur de conversations. Si la mayonnaise n’a pas pris un jour parce que tout petit on a ét fasciné par une discussion volée, une quatrième de couverture ou pourquoi pas une émission de télévision où il était question de Proust ou de Nietzsche, si à aucun moment on est allé par soi-même vers eux, c’est qu’on est pas fait pour ça. Et si l’on est fait pour ça, on a pas besoin des services d’un pédagogue payé par l’état.

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Des écrivains aujourd'hui ?
Je ne sais pas. « Dantec hélas »,comme disait l’autre, Houellebecq, Jauffret, Yannick Haenel?…
Mais je sais qui n’en est pas: Duteurtre,par exemple.
Dans un domaine qui n’a pas strictement de rapport avec la littérature, il y a de bons fabricants de « produits à coloration littéraire », des artisans, comme Marc Lévy. Ce sont les Poncon du Terrail de l’époque, pas des artistes, mais des artisans, et c’est autrement plus noble que d’être un sous Marcel Proust.
Un artisan soigneux, c’est autrement plus respectable qu’un faux artiste. Et le premier n’empiète pas le champs de la littérature pour le souiller, lui.