Archives

mercredi 23 juin 2010

Crime et pauvreté

Le crime, écrit-il, est « une forme déviante de protestation sociale. » Et comme la récession actuelle pourrait bien se prolonger, les médias progressistes (« liberal media ») ont appelé l’Etat fédéral à créer davantage de programmes sociaux pour lutter contre la vague de criminalité à venir. À la fin de 2008, le New York Times a exhorté le président Barack Obama, à augmenter les dépenses fédérales consacrées aux programmes après l'école, aux travailleurs sociaux et aux emplois d'été. « La crise économique », écrit l’éditorialiste du journal, « a clairement créé les conditions d’une explosion de la criminalité et des gangs parmi les désespérés, les jeunes hommes sans emploi dans les centres-villes. »

L'économie ayant entrainé une suppression massive d'emplois en 2008, des criminologues et experts ont prédit que le crime exploserait, car la pauvreté serait, selon cette théorie, la cause profonde de l’augmentation des criminels. Pourtant, c'est le contraire qui s'est passé. Après sept millions d'emplois perdus, la criminalité a chuté à son plus bas niveau depuis le début des années 1960. Les conséquences de cette baisse sur la façon dont nous comprenons l'ordre social sont importantes.