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mercredi 23 juin 2010

Différentes approche libérales - Némo

- Libéralisme "superficiel", considérant la liberté comme la plus haute valeur et une fin en soi. On y trouve Montesquieu et Tocqueville, qui considéraient la liberté comme un privilège d'aristocrates, mais aussi les anarchistes et les libertariens.

- Libéralisme plus approfondi, faisant de la liberté un vecteur pour le progrès. Il s'agit ici d'auteurs utilitaristes comme John Stuart Mill, mais aussi de l'évolutionnisme à la Hayek. Notons que Nemo critique avec acuité les limites de son auteur de prédilection.

- Libéralisme "moral" et "eschatologique" (ça va amuser Walter ), considérant le progrès lui-même comme un moyen (et, partant, la liberté comme un moyen au carré) servant des finalités morales (en particulier la caritas). Selon Nemo, ce "courant" embrasse saint Thomas d'Aquin et les Scolastiques aussi bien qu'Humboldt, Constant, Bastiat ou encore Einaudi. C'est là que se réaliserait la relation philosophique entre le christianisme et le libéralisme.


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Je me répète, mais les trois positions du libéralisme qu'il propose sont sur des plans différents, qui ne s'opposent pas nécessairement, puisque les plans rattachés sont complémentaires et non en antagonie. Par conséquent, les oppositions qu'il dresse sont pas très pertinentes, et assez artificielles. A part pour qui veut se jeter des roses.