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dimanche 28 février 2010

Les nivelles, le plein-d'être et le droit français

À l'école il n'y a plus d'élèves. Personne ne veut plus les élever ! On les nivelle ! Ce sont des nivelle, plus des élèves !

L'individu ne tient plus à se sculpter lui-même. Il n'y a plus de respect pour l'individu singulier ; chacun vit à travers le groupe auquel il appartient. Pourquoi donc se soucier de sensibilité, d'émancipation de l'individu si on est relié à tout instant à notre groupe respectif. La triste jeunesse qui ne sait pas s'individualiser ; c'est plus facile d'intégrer un groupe et de vivre à travers une identité collective que de se créer liberté.

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Il faut éviter absolument de vouloir coller à une définition précise. Nous devenons un « gros plein d'être » lorsqu'on veut s'adapter à une définition. C'est justement le propre de l'Homme que d'être inqualifiable ; c'est la liberté qui nous oblige à ne jamais être définissable.
En vieillissant nous devenons victimes d'une tentation de « mauvaise foi » sartrienne. Une fois installer dans la vie, nous devenons de plus en plus facilement définissable en quelques mots. Or c'est à ce moment là qu'on perd la liberté et l'humanité.

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Le droit français est beaucoup soumis que le droit américain au groupe de pression car tout vient d'une assemblée avec des députés fixes - qui sont libres de dicter le Droit. La pression politique a une effet plus direct sur l'influence du droit.
Une grande partie du code pénal français est composé de crimes-délits sans victimes.

Les comportements déviants viennent d'une mise en balance des coûts et des gains attendus pour un économistes. Chez le sociologue, c'est le pur produit du milieu social.