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dimanche 28 février 2010

L'individualisme perverti en Occident

L'individualisme est libérateur dans une société homogène : une société où tout le monde connaît les règles et les applique. Le problème est qu'une grande partie des sociétés extra-européennes fonctionnent différemment. Dans ces sociétés on pense moins à l'intérêt particulier (donc le bienfait général) qu'à celui de sa tribu.

Il y a là une faiblesse intrinsèque des sociétés individualistes lorsqu'elles hébergent en leur sein des groupes tribaux. La richesse et les bienfaits apportés par ces sociétés, au lieu d'être utilisés parcimonieusement et remis en circulation pour l'ensemble des individus sont détournés par les tribalistes au profit de leur clan. Bref, l'argent reçu par le travail n'est pas investi sur place mais envoyé au bled.

Lorsqu'il n'y a pas une unicité dans la compréhension des règles élémentaires et commune du droit ; l'individualisme n'est pas une opportunité. Au contraire, elle crée un affaiblissement des individus face aux groupes constitués comme tels. C'est la fin de l'aristocratie naturelle qui doit transcender les masses. C'est la fin du règne de l'imitation comme assimilation d'une même coutume. C'est la fin de la possibilité d'une société dans l'idée de Tarde.

Dans l'esprit d'un policier français de souche, un musulman qui vole une vieille dame de souche est avant-tout un voleur. Pour un observateur musulman ou pour le voleur en question, le policier est un infidèle qui arrête un musulman.