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dimanche 29 novembre 2009

Films novembre 09

Cinéma :
Les herbes folles *
Away we go **
2012 *
À l'origine **
Le Vilain ***

Tv et Dvd :
Benny's video ***
Le temps des loups
Les 39 marches - Hitchcock
Donnie Darko

samedi 28 novembre 2009

Delsol - l'Etat providence et le don

Delsol part du constat que le don est le propre de l'humain. En effet, dans les traces de Marcel Mauss, c'est ce qui - à travers le don et la dette - caractérise l'animal social.

Il n'y a plus que le résultat du don qui compte, donné par une instance anonyme - l'Etat providence - le lien entre le donateur et le donataire n'existe plus.

on ne veut plus de ce lien, on préfère être payé - les dons - par l'Etat qui ne crée plus de lien social. L'Etat providence voit le jour après le désastre du XIXe siècle pendant lequel l'Etat interdit les organisations indépendantes qui créaient du lien entre des individus auparavant, avant d'autoriser les syndicats et d'organiser la justice sociale pour remédier à la perte du lien social.

Le don et contre-don doit moins porter sur l'objet - qui peut ne pas avoir de valeur - mais sur le lien qui passe dans le processus de don. Ce lien disparaît dès lors que l'objet prime absolument, en plus du fait que le don vient d'une instance anonyme donc qu'il n'implique aucune responsabilité, aucun remerciement en retour.

L'Etat détruit donc le lien social à travers les dons anonymes. Il y a un dû, mais plus de lien. On coupe les « liens » des uns à l'égard de l'autre. Le dû de l'Etat providence arrête le processus d'effort et de persévérance dans l'être. L'effort n'existe pas dans la société du dû.

jeudi 26 novembre 2009

Micro et macro-économie

L'expression de la microéconomie autrichienne est définie par Mario Rizzo et Gerald O'Driscoll comme «l'économie du temps et de l'ignorance», alors la macroéconomie autrichienne peut être exprimée comme "l'économie du temps, de la monnaie et du capital". C'est dans cette direction que se sont orientés divers macro-économistes autrichiens (Mark Skousen[1], Roger Garrison[2] et Steven Horwitz[3]. La monnaie est le moyen d'échange, puisque tout échange de marchandises s'effectue par un échange de monnaie. Et le temps est la contrepartie de l'action, parce que chaque action est réalisée dans un espace temporel. Le domaine de la macroéconomie, donc, se situe à l'intersection du "marché monétaire" et du "marché du temps".

mardi 24 novembre 2009

Stielger - l'économie contributive

L'économie de la contribution, en quittant ainsi le modèle productiviste et consumériste du XIXe et XXe siècle. Avec la contribution, on sort du modèle « production -> consommation ». On sort du centralisme, pour aller vers une re-socialisation des agents. Agents qui ne sont à la fois producteur et consommateur grâce aux mutations technologiques.

C'est notamment dans les logiciels libres que la contribution à commencer, mais cela se développe dans l'agriculture et l'énergie. Il n'y a plus de centrale qui distribue de l'énergie, mais chacun est producteur/consommateur de sa propre énergie à travers un réseaux.

Un prolétaire n'a plus de savoir-faire, ni de savoir théorique, n'est plus un acteur du monde dans lequel il vit -> il subit le modèle dans lequel il vit. Stiegler évoque les cas des jeunes ingénieux qui préfèrent travailler dans les logiciels libres, même en gagnant moitié moins d'argent que dans le privé.

Stiegler défend un modèle coopératif, l'économie sociale, pouvoir sortir du modèle capitaliste/consumériste. Dans un modèle contributif, on peut pas spéculer comme dans le modèle actuel. Chacun est contributeur/receveur, c'est d'autant plus dangereux de spéculer. Certaines banques en Allemagne ont déjà ce modèle.

Le consumérisme produit-il de l'addiction ? On ne consomme plus pour satisfaire des besoins, du bonheur etc. On consomme pour combler le manque consommatoire. Le consumérisme détruit tous les circuits sensoriels chez l'Homme, comme la drogue détruit les circuits biologiques. Personne ne peut plus s'en passer. Le marketing ne produit plus de libido, mais de la pulsion. Il faut reproduire de la sublimation. Wikipédia en est un exemple : les contributeurs n'ont pas de reconnaissance spécifique, c'est de la sublimation pure.

dimanche 22 novembre 2009

Les stock-options et le dirigisme

L’origine de la mode et du succès des stock-options. Leur naissance aux Etats-Unis était simplement liée à une législation des années soixante qui plafonnait les rémunérations salariales des dirigeants d’entreprise..

jeudi 19 novembre 2009

Robin et le pétainisme contemporain

D'autre part ce sont les promoteurs de concepts comme "France moisie" qui sont eux-mêmes les plus farouches défenseurs d'un modèle français pétainiste. Pétain, ce fut d'abord et avant tout la collaboration avec l'ennemi, et ce camp est aujourd'hui incarné par tous ceux qui laisse le pays s'islamiser, s'européaniser, s'américaniser, se siniser, se japoniser, s'africaniser, et se défranciser. Ne pas lutter contre l'ennemi, et préférer collaborer avec lui, ne pas le provoquer, mais le laisser s'installer le plus tranquillement du monde.
Ils incarnent le camp actuel de la défaite de la France, qu'ils laissent disparaître petit à petit dans un conglomérat supranational et totalitaire, comme naguère les pétanistes voulaient faire disparaître la France dans une alliance franco-allemande, l'Union européenne avant l'heure.
Comme Pétain, ils nous disent que nous ne sommes ni vendus, ni trahis ni abandonnés, alors que nous sommes tout cela à la fois.

Diam's chez Taddeï

Diam's chez Taddeï : Rédemption d'une racaille illettrée en direct sur une chaîne télé du Léviathan
ou, comment la boulette de la sous-culture française subventionnée défend les valeurs convenables du pétainisme derrière sa rage douillette d'artiste domestiqué.

mardi 17 novembre 2009

Courbe de Laffer et Buchanan

Geoffrey Brennan et James Buchanan ont montré qu'un Etat dont l'objectif serait d'extraire le maximum de ressources des citoyens devrait imposer un impôt sur le revenu à taux dégressif et non un impôt sur le revenu à taux progressif. En effet, dans ce cas, il prélèverait sur chaque unité de revenu supplémentaire produite par chaque individu juste ce qui serait nécessaire pour ne pas l'inciter à renoncer à l'activité correspondante. Raisonnement d'une telle rigueur que l'on peut mettre quiconque au défi de démontrer qu'il est erroné. Pour un économiste habitué au raisonnement théorique, ces idées sont incontournables et des travaux empiriques, nécessairement arbitraires, qui prétendraient démontrer le contraire sont nécessairement suspects.

Cette conviction est renforcée si l'on se tourne vers les faits. La réforme fiscale de Margaret Thatcher a fait tomber les taux d'impôt sur le revenu les plus élevés, de 83 % à 40 %. Alors qu'on prévoyait - en utilisant une optique purement comptable - une chute des recettes fiscales de 1,5 milliard de livres, on a enregistré une augmentation de 0,3 milliard de livres.

Science éco et J. Buchanan

Un ensemble d'économistes néoclassiques a toujours conçu la science économique comme si il s'agissait d'une science de la nature. Il suffit de lire par exemple l'article de Milton Friedman sur la méthodologie de l'économie positive (1953) pour s'en apercevoir. De la même manière, la majorité des économistes pensent encore que le rôle de leur science est de faire des prédictions, cad de repérer des régularités dans le comportement économique. Toute la science économique standard présuppose donc une certaine forme de déterminisme. Pour ma part, je n'adhère pas à ce genre de conception, pas vraiment par refus de déterminisme mais plutot parce que je pense que même s'il y a des régularités dans le comportement, le monde social est beaucoup trop complexe pour qu'on puisse en tirer un calcul quantitatif. Si l'on peut faire des prédictions, elles sont essentiellement d'ordre qualitatif.

Cette conception néoclassique de l'économie débouche d'ailleurs sur ce que Buchanan a appelé le paradoxe du choix : l'économie standard se dit être la science du choix dans l'allocation des ressources rares. Or, pour pouvoir faire des prédictions quantitatives, cette théorie standard est obligé de supposer des individus à la rationalité donnée (maximisatrice) ce qui, in fine, revient à dire que les individus ne choissisent pas vraiment puisqu'à préférences données, un seul choix est possible.

dimanche 15 novembre 2009

Lévi-Strauss et le structuralisme

Le structuralisme voit le jour avec l'étude des langues. Au début du XXe, avec le linguiste russe Jakobson, on cherche à montrer qu'il existe des invariants dans la structures de langues à travers la planète, mais aussi à travers le temps. Le structuralisme reprend l'idée d'inconscient et de mort du sujet, dans le sens où l'usage de la langue et de certaines structures amène l'individu à révéler plus qu'il ne pense.
Lévi-Strauss voudra comprendre quels invariants on peut trouver dans les structures familiales, linguistique etc. à travers le monde et l'Histoire. Il y a donc des structures intemporelles qui existe dans toutes les faits humains.

Une forme d'imperméabilité des cultures pour qu'elles puissent exister. Il assiste à la disparition des sociétés différentes au nom de nos valeurs occidentales. Des sociétés différentes pourraient survivre grâce à l'imperméabilité, pour résister à la vague des valeurs occidentales. Lévi Strauss s'insurge contre l'idée progressiste du : "plus une société est métissée mieux elle se porte".

Lévi Strauss est contre Mai 68, il a horreur du désordre. Il défend les institutions, en tant que normes sur lesquelles une société doit se fonder. Il est conservateur, attristé par ce qu'il observe à son époque, comme tous les anthropologues.

Il n'incarne pas la figure de l'intellectuel type "prophète" qui a parle de tous les sujets. Figure importante en temps de crise, comme Sartre. Lévi Strauss est un scientifique qui ne voit pas en quoi sa position lui permet de prendre position.

lundi 9 novembre 2009

La PAC et le Public Choice

En Europe, la Politique Agricole Commune coûte extrêmement cher au contribuable européen. Pourtant, elle est contre-productive et représente donc un gaspillage de ressources publiques. Etant une politique protectionniste, elle empêche par ailleurs le développement de nombreux pays du Sud. Son maintien paraît ainsi complètement irrationnel. Pourtant il s’explique très bien par le comportement rationnel d’hommes politiques : la PAC bénéficie essentiellement aux paysans français qui, du fait du découpage électoral, ont un poids encore très important dans ce pays. Aucun candidat ne s’aventurerait à perdre un tel électorat et chacun défend les subventions versées à ce groupe, contre l’intérêt général.

http://www.unmondelibre.org/Archives_Articles?q=node/326

dimanche 8 novembre 2009

Transparence et totalitarisme

La transparence absolue, c'est le début du totalitarisme", déclare Henri Guaino, le conseiller du président.
De la part de ce gouvernement qui prône et impose une transparence totale à la comptabilité des entreprises, à nos comptes bancaires, à nos propos, c'est une déclaration extraordinaire.
La mise à l'index du secret bancaire, le combat contre les paradis fiscaux, le chantage de la liste aux 3000 noms, Hadopi, loopsi, cameras video publiques, obligation pour les entreprise de publier leur bilan, n'est-ce pas déjà du totalitarisme?

Guaino n'a pas tort de dire que la transparence mène au totalitarisme, mais il doit appliquer ce principe aux autres institutions du pays avant de s'en plaindre.

mardi 3 novembre 2009

Conférence sur Deleuze et l'image

-Image mouvement, cinéma classique. Convertit la durée en mouvement, les images indirects et détournée. Le temps n'apparait pas pour lui-même. Le temps devient de la durée chronologique.

Sentir l'écoulement du temps, la forme organique ne tolère pas l'ennui. Le spectateur s'oublie quand il regarde un film : il prendra conscience qu'il regarde un film.

Passage de l'image mouvement à l'image temps, dysfonctionnement du schéma sensori-moteur. On passe du cinéma classique au cinéma moderne. La crise de l'image action, fin de l'image mouvement.

- Image temps. Crise de l'image action : il y a des perceptions sans actions. Il n'y a plus de fois de l'histoire dans le film. La guerre met fin à cette croyance de l'action qui peut changer quelque chose. Le cinéma ne passe plus par l'action, mais par l'image temps.
Il n'y a plus de motivation, mais de la détermination, ou de l'ultra-détermination. Plus la dimension motrice est amputée, plus la dimension sensorielle est exacerbée. De plus en plus de sensorielle, et de moins en moins de moteur.

Dé-liasons des causes et des conséquences. L'événement tarde, ou part trop vite. Le personnage est confronté à des événements qui ne le concerne pas, qui sont arbitrairement imposés à lui.

Prise de conscience des clichés dans l'image action. La dénonciations des complots dans l'image action.