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jeudi 30 septembre 2010

Films septembre 2010

Cinéma :
Submarino ***
Notre jour viendra ****
The Town *
Happy few
Wall Street 2


TV/dvd :
Maudite Aphrodite **
Tout ce qui brille
Hollywood Ending ****
Bus Palladium
Effroyable jardin **
Les maîtres du jeux *
2H37
Peut-être **
Ma nuit chez Maud *
Conte de printemps **
American Trip
Conte d'été ***
Conte d'automne
Bo
Héros malgré lui ***
Les invasions barbares ***

La discrimination n'est pas un crime (ni un délit)

Dans ce débat, Megyn tente d’assimiler la discrimination au meurtre. Et elle argumente : doit-on empêcher la police de réprimer le crime sous prétexte de libre marché ou de propriété privée ? Stossel lui réplique que la discrimination n’a rien à voir avec le meurtre mais avec le choix individuel. Quand on choisit un ami ou un mari, on fait de la discrimination. Que ce choix soit critiquable ne justifie pas la coercition et la menace. Dans une société libre, chacun doit être libre de s’associer avec qui il veut, et un propriétaire doit être libre d’inviter qui il veut chez lui.

Le Lay chez les gauchistes

« À la base, le métier de TF1 ; c’est d’aider Coca-Cola, par exemple, à vendre son produit. Or pour qu’un message publicitaire soit perçu, il faut que le cerveau du téléspectateur soit disponible. Nos émissions ont pour vocation de le rendre disponible : c’est-à-dire de le divertir, de le détendre pour le préparer entre deux messages. Ce que nous vendons à Coca-Cola, c’est du temps de cerveau disponible. »

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On peut retourner cette phrase contre les gauchistes... Car c'est eux qui désirent mettre de l'enfance partout, de détendre les gens, de les amuser etc...
Les gauchistes, festifs, ont bien compris aussi la propagande de masse organisée de nos jours : divertir pour imposer.

dimanche 26 septembre 2010

Typologie de la science politique

Niveaux de liberté politique :
1. Totalitarisme, on arrête des gens au hasard pour maintenir la population dans la terreur de mal penser
2. Dictature, chacun se voit dicter un comportement à adopter dans la vie de tous les jours, ceux qui ne le respectent pas sont arrêtés
3. Régime autoritaire ou mafieux, les opposants politiques sont arrêtés mais on peut vivre normalement si on ne fait pas de politique
4. Régime semi-ouvert, on peut critiquer le pouvoir si on le fait pour une raison autorisée
5. Régime ouvert, la presse est totalement libre et diverse

Niveau de liberté économique :
1. Communisme, confiscation totale, l'État distribue les ressources, organise la production et attribue les biens, l'argent n'existe pas
2. République socialiste, l'État organise la production industrielle mais l'argent existe et une petite partie de l'économie naturelle est tolérée (marchés kholkoziens...)
3. Socialisme de marché, l'État organise et contrôle tout ce qui est stratégique, mais des entreprises privées existent. Les plus grosses sont souvent en relation avec le pouvoir. Impôts élevés compte tenu du niveau de développement économique.
4. Social-libéralisme, l'État réglemente plutôt qu'il ne contrôle directement. La production est privée et des grandes entreprises étrangères, hors du contrôle du pouvoir local, ont droit de cité. Impôts moyens compte tenu du niveau de développement économique.
5. Libéralisme, l'État s'il existe se contente de maintenir l'ordre et de dissuader les envahisseurs. Impôts "charges de copropriété" très faibles.

Niveau de partage du pouvoir :
1. Monarchie absolue (au sens large) : un homme détient tous les pouvoirs ou presque (Staline, Hitler, Ivan le Terrible, Louis XIV, Napoléon, Ghengis Khan)
2. Aristocratie : un groupe restreint détient le pouvoir (dictature d'un parti, technocratie, pouvoir d'une classe politicienne, bipartisme)
3. Aristo-démocratie : un groupe restreint détient le pouvoir mais ses membres sont soumis à un certain contrôle (élections)
4. Démocratie représentative : n'importe qui est vraiment éligible, proportionnelle intégrale, référendum d'initiative populaire, possibilité de renvoyer un politicien en cours de mandat...
5. Démocratie directe : tout le monde vote les lois

Niveau de limitation du pouvoir :
1. Aucune limitation : pas de constitution ni de contrepouvoirs, on peut voter l'extermination des hommes de moins de 1m70 et la loi sera appliquée
2. Régime coutumier : les lois doivent respecter les us et coutumes, il existe un contre-pouvoir destiné à faire respecter cette disposition
3. Séparation des pouvoirs : pouvoir législatif, exécutif et judiciaire réellement indépendants les uns des autres
4. Droits constitutionnels : il existe une constitution qui reconnaît des droits fondamentaux. Le pouvoir chargé de la faire respecter est totalement indépendant du politique.
5. Pas de pouvoir politique : les contrats tiennent lieu de lois locales, au delà, le Droit Naturel s'applique.

L'islam, Le Pen et Chevénement

À propos de Le pen : Le fait que dans cet échange, il ne cite pas une seule fois la conquête de l’espace public, via le voile, le voile intégral, les prières musulmanes dans les rues de Paris, la construction de mosquées est pour le moins surprenant. Qu’il n’ait pas un mot sur la signification de l’offensive de la viande halal, les graves refus de mixité à l’hôpital, la finance islamiste, la progresion du ramadan, et l’intimidation sociale qu’il représente chez les musulmans, montre une grave méconnaissance de la réalité... On aurait attendu d’un homme qui se dit patriote qu’il s’indigne de l’esprit de conquête, qu’ils ne cachent plus, des leaders fondamentalistes musulmans, et de leur volonté de substituer la charia aux lois de la République. Là encore, un grand silence, et des confusions étonnantes entre "arabes" et "musulmans" !


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Quant au troisième, Jean-Pierre Chevènement, il a osé, lui, en Algérie, affirmer que "si la laïcité, c’est la tolérance, l’islam est à même de comprendre cela, ce qui n’est pas le cas du catholicisme". Christine Tasin, ancienne adhérente du MRC, ne pouvait que réagir fortement.

samedi 11 septembre 2010

Houellbecq et le roman

Le genre littéraire de la post-humanité, c'est la caricature. Les humains (Muray) qui se moquent des post-humains (les agents d'ambiances).

L'art est du temps pris à la Vie. Il ne faut pas vivre pendant qu'on écrit un roman.

Le romancier est un disciple (mais qui doit rester un disciple) d'un philosophe. C'est une philosophie neuve qui est rare dans l'Histoire... pas les romans. (cf. Schoppenhauer)

La critique littéraire est une forme de littérature - de plein droit.

Il ne peut y avoir de demi-habiles en Art : seuls des brutes incultes, ou des artistes très raffinés. (Stendhal)

C'est la sépulture, c'est le signe anthropologique de l'humanité au cours de l'histoire. L'incinération est anthropologiquement impie, immoral, et nous fait sortir de l'humanité.

vendredi 10 septembre 2010

Kropotkine, Spencer et la démocratie

Celui qui saura réunir plus de la moitié des suffrages (sauf de très rares exceptions, chez les partis persécutés) sera toujours l’homme nul, sans convictions, celui qui sait contenter tout le monde. C’est pourquoi – Spencer l’a déjà remarqué – les parlements sont généralement si mal composés. La Chambre, dit-il dans son introduction, est toujours inférieure à la moyenne du pays, non seulement comme conscience, mais aussi comme intelligence. Un pays intelligent se rapetisse dans sa représentation. Il jurerait d’être représenté par des nigauds qu’il ne choisirait pas mieux. - Kropotkine

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Si les élections pouvaient changer la vie, elles seraient interdites depuis longtemps. - Autocollant de la FA

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Aux mains de l’Etat, la force s’appelle « Droit », aux mains de l’individu, elle se nomme « crime ». - Max Stirner

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A noter au passage que H. Spencer utilisait lui aussi la métaphore militaire pour distinguer les deux formes de lien social qui distinguent les sociétés libres des sociétés non libres. H. Spencer opposait la société industrielle, fondée sur le contrat, c’est-à-dire par les échanges libres qui se créent sur un marché, à la société militaire, totalement soumise à l’Etat, qui découle du status, c’est-à-dire de la position sociale dont on hérite par la naissance. - FreeJazz

Sur les pauvres et les solutions

Je vois plusieurs stratégies :

- ne rien faire, car il faut accepter une proportion incompressible de perdants, les récompenser serait une faute
- le marché et la mondialisation apporteront l'abondance, la pauvreté sera vaincue par le progrès économique
- la solution socialiste, qui promet des repas gratuits, mais augmente à terme le nombre de pauvres
- les programmes d'aide humanitaire : micro crédit, éducation etc, mais qui tendent vers l'assistanat
- celle du darwinisme social, qui consiste à laisser faire le struggle for life pour promouvoir les plus aptes
- la solution (finale?) eugéniste, qui consiste à les inciter à ne pas se reproduire
- la solution morale, visant à réhabiliter la famille, les vertus de charité et d'hospitalité (dans certaines limites bien entendues), ce qui a l'avantage de n'impliquer ni la loi ni l'Etat

Enfin une option relativiste consistant à poser qu'il n'existe pas de critère objectif de la pauvreté - on est toujours le pauvre d'un autre - qu'il s'agit donc d'un état psychologique subjectif.