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dimanche 30 septembre 2012

Films sept 2012


Rubber - Dupieux
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Cries and Whisper - Bergman
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Before Sunrise - Linklater
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Before Sunset -
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The Life Aquatic - Anderson
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Melinda and Melinda - Allen
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Play it again, Sam - Allen


Hunger - McQueen
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Short bus -
Not as bad as the beginning could let us think. But not funny enough, definitely.

Wrong - Dupieux
Absurd and odd. Why not. Some good ideas push in the extreme, i like it. The photography is incredible and terrific -sometimes even 'to much' (of course it doesn't mean anything 'cause it is done for the possibilities this technology allows).

Human Nature - Gondry
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Man on Wire -
Documentary about this guy Philippe Petit who walk on a wire between the two tours of the world trade center few years ago. Are exposed all his previous 'coups' and the preparations and difficulties he met in order to achieve this ultimate plan.

La Vie Moderne - Depardon
Classic.

Palindromes - Todd Solondz
This director is definitively crazy and pervert as hell. With this one and the very traumatizing 'Happiness' (and the more casual 'Life during wartime'). Three or four actresses play the main character. Mostly two young white 'normal' teenage girls, and one big monstrous fat black one. This weirdness is accentuated with this story about the christian family taking care of 'weirdos' and cripples and freaks (a scene is an explicit references of the 'he's one of us'). Good movie about 'abortion' and the fear of loosing a child (and asking what a child would have been).


jeudi 27 septembre 2012

aphorismes septembre


On ne m'a jamais posé de question que je ne m'étais déjà posée moi-même. Le dialogue est un jeu qui n'en vaut pas la chandelle. - Scath Anud (on twitter)

Il n'y a pas d'équivalent de l'abbé Pierre dans la communauté musulmane de France. aussi modérée soit elle.

XP:
Ce qu'il peut y avoir d'intéressant chez un homme de cinqante ans, ce sont ses dix-huit ans. Regardez Dantec et Sarkozy. On est de l’époque de ses 20 ans.

mercredi 26 septembre 2012

La révolution du jeunisme - XP


Nous vivons sans  doute l’époque la plus spirituelle de l’Histoire, car elle est forcément de ce tonneau-là, cette monstrueuse révolution anthropologique… Des  D.J. de quarante ans  ressemblent un peu aux enfants qu’ils font danser,  des cinquantenaires font des icônes du sex drugs and rock and roll  très crédibles, des vieilles retombent en adolescence et Mon Dieu, il faut n’avoir pas deux sous de spiritualité pour ne pas être fasciné, ému comme on doit l’être devant la chose nouvelle,  la chose qui rend toute chose nouvelle
Les nains qui gémissent sur la perte du Sacré, qui ne repèrent aucune trace de spiritualité dans nos temps, ils me font penser aux arabes décrits par Champollion, pendant l’expédition d’Egypte,  eux qui ne levaient même pas la tête pour voir les premières montgolfières s’envoler dans le ciel… Ils gémissent, ils n’en finissent pas de ratiociner sur le désenchantement du monde, mais ils ont les yeux fixés sur le sol comme les égyptiens de l’anecdote, ils cherchent le sacré en regardant leurs pieds.

C’est intéressant car ça entre en contradiction avec les quelques textes d’XP à ce sujet, aussi intéressants, qui affirme que cette extinction des symboles est une chance, car supprimer les repères de la beauté n’est pas supprimer la beauté, car la beauté n’est pas quelque chose que l’on peut supprimer, elle devient juste plus difficile à trouver, plus abstraite, réservée aux gens les plus sensibles et donc les plus spirituels, comme une sorte d’élitisme terminal.

http://ilikeyourstyle.net/2012/09/26/notre-jeunesse/

L'ostentation (Ilys et commentaires)


En comparaison de nos ancêtres, on remarque qu’ils sont bien peu matérialistes. Ils se moquent des choses qu’ils achètent.
Elles se sont alors déportées sur ces trentenaires éternels adolescents, dont l’idéal de vie n’est pas du tout dans la possession, le matériel, mais au contraire dans l’immatériel.
Ce qu’ils cherchent ce n’est pas la prospérité, l’affichage de leur réussite sociale, mais des choses complètement immatérielles : l’amour, l’amitié, le bonheur, l’épanouissement.

Aujourd’hui au contraire un individu habillé en haillons peut aussi bien être clochard que millionnaire. Le commercial à Darty porte le costume comme le PDG, tandis que les hommes puissants s’habillent en t-shirt. Les différences s’estompent. L’intérêt se porte sur le social, et non plus sur les marques de distinction.

Si nous dépensions seulement le dixième de ce qu’a coûté n’importe quelle cathédrale, rapporté à notre PIB, et avec les techniques modernes, la plasticité du béton qui offre des possibilités assez phénoménales, nous pourrions édifier des merveilles. Mais pour cela, il faudrait vouloir en mettre plein les yeux.

Aujourd’hui nous devons notre relatif confort à l’effondrement du coût des équipements. Ils nous sont accessibles car produits en Asie, et seule la mondialisation nous le permet. Les gens achètent cela, car ils n’ont pas les moyens de faire de plus grosses dépenses. Car une très large part de leurs revenus va au social par les mécanismes de redistribution, encore et toujours la charité publique. L’humain contre l’ostentation.

http://ilikeyourstyle.net/2012/09/26/le-comme-moteur-du-monde/

-> que faut-il donc dire ? 
Que Veblen se trompe lorsqu'il critique l'ostentation comme quelque chose de gâché ? Qu'en fait l'ostentation favorise l'innovation. Que l'ostentation c'est aussi la négativité qui fait qu'on crée des choses impensables et non-utile... au contraire de la planification socialiste qui -voulant tout contrôler- ne va finalement créer que des bâtiments utiles (pour la réélection à court-terme), et donc sans 'charme'.

L'ostentation, c'est la distinction. C'est donc aussi la condition pour la mobilité des classes sociales et l'avènement du 'plus civilisé' par un contrôle entre les classes sociales voulant se distinguer les unes des autres.

L'ostentation est aussi la source de l'investissement. L'ostentation est matérialiste. Le contraire de l'immatériel. L'immatériel, ce sont les idées et les valeurs. On ne peut pas dire qu'il n'y a plus de matérialisme. Ce serait aller dans l'extrême inverse pour le plaisir intellectuel de 'renverser les idées banales'. Tout le système éducatif est toujours et encore centré autour de la notion d'argent. Néanmoins il y a une façon de vivre la jeunesse qui place 'le social' au centre du projet de vie. Parce que le matériel n'est plus un problème, l'immatériel devient une question centrale.

Le problème se concentre donc autour de la 'demande sociale d'ostentation' (et donc de 'compétition') entre les cultures.
Il faut néanmoins préciser : les primitifs passent leur temps entre le 'loisir' et l'ostentation. Or il n'y a pas forcément de progrès social-technologique. La volonté d'ostentation ne vaut rien s'il n'y pas des institutions politiques adéquates et une mobilité sociale libre.

On remarque avec justesse que Bill Gates utilise son argent pour des raisons sociales et non 'matérialistes'. Il faut se demander ce que ça veut dire : l'épargne est moins rentable dans 1. la finance, 2. la construction et l'ostentatoire, 3. l'influence politique... que dans l'altruisme.
Parce qu'on ne veut plus 'créer un nom' ou une dynastie. On n'imagine plus de projets sur 'long-termes'. L'Etat Providence sanctionne le long terme dans l'usage qu'on fait de l'épargne ? Oui, avec des limites (l'Etat ne serait pas contre le travail national créée dans le cas d'une construction d'un bâtiment comme Versailles).
L'Etat pourrait jalouser l'ostentation privée. Et le peuple aussi. On ne conçoit pas de compétition privée pour l'ostentatoire, pour l'attraction (touristique ?) internationale. Que penser alors d'un Disneyland, qui est une ostentation (de fait très 'utile' donc à la limite de l'ostentation purement compétitive).

Car il est possible de tout créer, bâtir. On a tendance à admirer ce qu'il n'a jamais été fait : sauver des vies et améliorer le sort d'humains. Finalement, la technique a rendue caduc le projet 'd'impressionner par le béton'... même nous rigolons en voyant les saoudiens bâtir leurs grandes tours (parce qu'elles ne sont pas originales ?). On dit que c'est pompeux, vulgaire. Est-ce le signe de cette dématérialisation ?

Ne faut-il pas s'en réjouir, du manque d'intérêt pour le matérialisme ? (qui reste relatif, disons qu'il touche les 'grands projets'). L'ostentation ne passe t-elle pas par autre chose ? Par le cinéma ?
Alors oui. On peut critiquer les critiques du 'consumérisme contemporain'. Au sens où le soucis de l'apparence fut plus fort qu'aujourd'hui.
Les cultures et les 'mentalités nationales' s'opposent par la qualité de vie quelles proposent. Le Danemark n'investit pas son argent dans la construction d'un Versailles. Il lutte contre l'en-sauvagement de son peuple. On me répond que le 'branché' de Londres à Paris incarne cette ostentation et créée justement le style, les bonnes moeurs, les manières d'après la révolution-numérique.

Se plaindre donc du manque d'une 'volonté d'ostentation' (qui revient à un manque de distinction) dans la hiérarchie sociale. Le puissant nerd impressionne moins que le criminel de banlieue, que l'employé de bureau à 90 de QI (qui "s'intéresse beaucoup à la politique").
Le fait que Steve Jobs n'ait jamais cherché un style vestimentaire ostentatoire est une vue de l'esprit. Jobs a révolutionné le monde de la mode lui-aussi. L'habit fait le moine, car même Jobs avec un sweat-shirt ridicule impressionne les foules et ressemble à un prophète.

Le matérialisme est le meilleur moyen de domestiquer l'homme à la responsabilité (et donc à la liberté). Les chinois qui se battent pour un emploi pour bien apparaître dans la famille ont toujours une idée tribale de la reconnaissance. Puisque l'occidental a (heureusement) détruit tous ses liens familiaux, il vit dans un monde plus 'précaire' du point de vue de la reconnaissance dont il bénéficie. Il doit donc s'ancrer définitivement dans le réel, avoir un portefeuille qui lui permette d'être reconnu en dehors de sa sphère de naissance. En dehors de sa sphère d'activité car -les relations étant libres- il est plus probable qu'il doive reconstruire sa valeur sociale à un certain point. (puisqu'on peut divorcer, il faut être matérialiste et penser à sa survie en cas de séparation).
D'où l'avantage darwinien des gens responsables et pas trop névrosés. Qu'est ce qu'une bonne éducation de nos jours ? apprendre aux jeunes à pouvoir s'attacher aux choses, et à être suffisamment responsable pour ne rien prendre comme acquis. Tout est éphémère, les relations sociales et les Iphones.







vendredi 21 septembre 2012

Two step flow theory - Lazarsfeld


Après avoir étudié de nombreux cas, les auteurs décrivent les individus comme peu perméables aux messages des médias, du moins de façon directe. En effet, les électeurs, en grande partie, choisissent de voter pour un candidat donné en fonction de leur entourage. Parmi leurs proches, certains sont plus influents : ce sont des « leaders d'opinion » (aussi appelés « relais d'opinion » ou « guides d'opinion »). Or, ceux-ci ont comme particularité d'être à l'écoute des médias et de définir leur position politique selon les messages qu'ils diffusent.
L'influence des médias sur l'ensemble de la population se fait donc en deux temps :
  • d'abord le message délivré par les médias, ou un média en particulier, est reçu et plus ou moins assimilé par un leader d’opinion,
  • ensuite, celui-ci fait partager son choix de vote aux personnes qu’il connaît.
Cette théorie met, par conséquent, une limite forte à une influence verticale exercée par des classes dominantes sur l'ensemble de la société. Elle est aujourd'hui insuffisante à expliquer la communication qui est devenue plus diffuse et complexe. Les sociologues ont donc développé la « Multiple step flow theory ».

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According to the multi step flow theory, opinion leaders intervene between the “media’s direct message and the audience’s reaction to that message.” Opinion leaders tend to have the great effect on those they are most similar to—based on personality, interests, demographics, or socio-economic factors. These leaders tend to influence others to change their attitudes and behaviors more quickly than conventional media because the audience is able to better identify or relate to an opinion leader than an article in a newspaper or a news program.

Citations de Truffaut


notes sur Truffaut :

"Bazin était un peu comme Sartre, une espèce d'intelligence ininterrompue, d'intelligence en action."

"Hitchocick soigne tellement la notion de plausibilité, il soigne tellement la narration, le côté envoûtant. Disons que si on aime le cinéma en tant qu'évasion eh bien on s'évade dix fois plus dans un film d'Hitchocock parce que c'est mieux raconté."

"Cette génération (de cinéastes) qui a appris à s'exprimer d'une façon purement visuelle, sans les mots, à partir de 1920 à peu près, détenait des secrets qui allaient être perdus."