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dimanche 31 mars 2013

Films mars 2013



Silver Linings Playbook
Very impressive. Good cinematography. The camera moves a lot. Made me think about Cassavets with those long sequences of people arguing in this typical living rooms of the american middle-class. Football matters a lot there, the father's crazy neurotic with his handkerchief's believe etc. The actress was already quite resourceful in 'WInter's Bone'. Here she succeeds not to be ridiculous playing a neurotic nymphomaniac and bipolar person. All the characters are touching, even the black guy who's escaping from the psychiatric hospital twice during the movie. 

À nos amours - Pialat
Good.

Cuisine et dependances -Jaoui-Bacri
Good.

Un air de famille - Jaoui-Bacri
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Au bout du conte - Jaoui-Bacri
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K-PAX -
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Spring Breakers.
Awesome. Cinematography and editing are experimental. Extremism everywhere: very similar to Gaspar Noe's 'Enter the Void' (the same photographer).

In Search for Sugar Boy
Documentary about this 'Rodrigues', pop singer of the 70's unknown in the US, and 'as classic as Bob Dylan' in South Africa.

Le Gout Des autres - Jaoui
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Les patriotes - Rochant
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Who's Afraid of Virginia Woolf -
Awesome.

Cloud Atlas -
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Le Mot de Cambronne - Guitry
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The Perks Of Being A Wallflower -
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The Hobbit - Jackson
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La vie ne me fait pas peur - Lvovsky
Pointless.

Dumb and Dumber -
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Paul -
Nerdy film. Pleasant.

Design for a living - Lubitsch
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Two Lovers - James Gray
Awesome. Great lesson of mise en scène.

We Own the Night - James Gray
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vendredi 29 mars 2013

Rothbard on Hoppe's ethics


By stressing self-contradiction in the arguments of non-anarcho-Lockeans, Hoppe has solved the age-old problem of generalizing an ethic for mankind.


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In order to come to a policy conclusion, I have long maintained, economists have to come up with some kind of ethical system. Note that all branches of modern "welfare economics" have attempted to do just that: to continue to be "scientific" and therefore value-free, and yet to make all sorts of cherished policy pronouncements (since most economists would like at some point to get beyond their mathematical models and draw politically relevant conclusions). Most economists would not be caught dead with an ethical system or principle, believing that this would detract from their "scientific" status.

And yet, remarkably and extraordinarily, Hans Hoppe has proven me wrong. He has done it: he has deduced an anarcho-Lockean rights ethic from self-evident axioms.

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In other worlds, Hans Hoppe has brought to political ethics what Misesians are familiar with in praxeology and Aristotelian-Randians are familiar with in metaphysics: what we might call "hard-core axiomatics." It is self-contradictory and therefore self-refuting for anyone to deny the Misesian action axiom (that everyone acts), since the very attempt to deny it is itself an action. It is self-contradictory and therefore self-refuting to deny the Randian axiom of consciousness, since some consciousness has to be making this attempt at denial.

Hoppe is interested, not so much in keeping the argument going, but in demonstrating that any argument whatsoever (including of course anti-anarcho-Lockean ones) must imply self-ownership of the body of both the arguer and the listeners, as well as a homesteading-of-property right so that the arguers and listeners will be alive to listen to the argument and carry it on.

By stressing self-contradiction in the arguments of non-anarcho-Lockeans, Hoppe has solved the age-old problem of generalizing an ethic for mankind.

A future research program for Hoppe and other libertarian philosophers would be 
(a) to see how far axiomatics can be extended into other spheres of ethics, or 
(b) to see if and how this axiomatic could be integrated into the standard natural-law approach. 

mercredi 27 mars 2013

Sen et les capabilités


Afin de corriger ce qu’il considère comme une approche inadéquate, Amartya Sen défend l’approche des capabilités, qui modifie l’évaluation de la justice en la fondant, non pas sur les biens sociaux premiers, mais sur les capabilités. Il souligne en particulier que l’approche rawlsienne ne permet pas, par exemple, de résoudre adéquatement le « problème » posé par un invalide5, ni de faire face aux différences dans les besoins de deux individus aux besoins ou au métabolisme différent. L’approche des capabilités vise essentiellement à corriger l’approche rawlsienne de la justice, en ne défendant plus simplement l’égalité des moyens (les biens sociaux premiers), mais l’égalité des possibilités effectives d’accomplir divers fonctionnements et d’effectuer certains actes.
Sen considère que la justice exige que les individus soient effectivement capables d’accomplir divers fonctionnements.

samedi 16 mars 2013

Les Prix Nobels. Jean-Édouard Colliard


Les Prix Nobels. Jean-Édouard Colliard

Herbert Simon. La décision n'est pas le fait d'un directeur unique et rationnel. Mais de différents membres de l'organisation disposant d'informations et de capacités de calcul limitées. Subjectivement rationnel.

George Stigler. La régulation des monopoles peut être inefficace. Economie de l'information : l'information peut être obtenue par les agents à un certain coût, il n'est pas optimal de chercher à obtenir une information parfaite.  On peut chercher l'information, mais on doit y mettre le prix. Les producteurs proposent donc, logiquement, des prix différents pour un même produits. Théorie de la capture : toute agence de régulation finit par servir lesintérêts des groupes qu'elle est censée réguler. (Stilger, 1971).

Gary Becker. Toute activité consomme du temps. Elle a donc un coût d'opportunité et relève de l'économie.

Douglass North. Les hausses de productivités ne viennent pas toujours que de la technique. Le commerce maritime, c'est par exemple la fin de la piraterie, qui rend possible les hausses de vitesses par des bateaux plus légers.  L'accumulation du capital n'est pas une source de croissance, mais une caractéristique d'une économie institutionnalisée apte à croitre. 

Robert Lucas. Les anticipations rationnelles, plus qu'une extension de la rationalité des agents, raffinent le concept d'équilibre. Lorsque les anticipations ne sont pas correctes, certains agent se sont trompés et auraient pu agir mieux., ce qu'ils devraient finir par faire. Il n'y a que lorsque les anticipations se réalisants que "rien ne bouge". Equilibre de long terme, où les agents ont eu le temps d'apprendre.
- Critique de Lucas : si les économistes estiment une relation empirique comme la courbe de Phillips, et que l'Etat mène cette politique, les agents réagiront à la politique, changeront leurs anticipations et leur comportement, et la relation empirique ne sera plus valide. 
- Méthodologie. L'économiste doit étudier une économie virtuelle peuplée d'automates rationnels, sans chercher un modèle réaliste. L'essentiel est que cette économie doit se comporter de manière similaire à une économie réelle.
- Paradoxe de Lucas. Le Pib/hab est plus élevé aux USA qu'en Inde. La productivité marginale devrait donc être plus élevée aux USA qu'en Inde. Investir en Inde devrait rapporter plus. Paradoxe : c'est l'Inde qui investit aux USA et non l'inverse. (Solution : ça "rapporte plus" à condition de consommer en Inde).

Michael Spence. A côté de la concurrence classique, les firmes se livrent à une concurrence hors prix (la qualité, la publicité), qui ne conduit pas à un équilibre car les prix ne convoient plus toute l'information nécessaire. Contre la version d'Hayek.
L'utilisation de signaux permet de révéler l'information, mais non sans coûts. Lorsqu'elle est impossible, le seul à pouvoir intervenir est l'Etat - non sans coûts, et à condition d'avoir les informations nécessaires.

Vernon Smith. L'économie comportementale étudie le comportement non rationnel d'agents isolés. L'économie expérimentale étudie l'interaction des agents. Les agents même imparfaitement rationnels convergent vers le même résulta que des agents parfaitement rationnels parce que la structure du jeu les y poussent. 

Leonid Hurwicz. Mécanisme : système dans lequel les agents envoient des messages entrée eux ou à un centre. Les contraintes d'incitations sont plus importantes que les contraintes de ressources

Le corps. François Dagognet.


Le corps. François Dagognet.


Avec le corps végétal, une partie du corps peut redonner le tout. C'est le bouturage.  "C'est moins le tout qui rassemble les parties et les coordonne, que plutôt une somme de parties qui s'agrègent d'autant mieux que chacune d'entre elles réfléchit le tout et lui équivaut." p. 10.
Avec l'animal, les parties sont tellement absorbées et fondues, elles perdent toute capacité émancipatrice. Le corps atteint l'unité.

Pour Satre. Le corps c'est ce qui me donne un point de vue sur le monde, en même temps qu'il est celui sur lequel on ne peut prendre aucun point de vue. Conscience non positionnelle de soi. 

Platon. La physiognomonie : tous les segments du corps répètent l'âme. Le visage particulièrement, résume et expose la tripartition de l'âme. La bouche, le pulsionnel. Le nez et les yeux, l'émotivité. Le front, la volonté. La physiognomonie, c'est la correspondance entre le sommet et le tout. 

Le corps liminal se situe à la jonction de l'extériorité et de l'intériorité. L'âme fait son corps. Le médiateur entre le Je et le monde. Ni intérieur, ni extérieur. C'est pourquoi l'âme se donne à voir, le corps la révèle.
"L'homme éveillé, celui qui sait, dit : corps suis tout entier et rien d'autre; et âme n'est qu'un mot pour désigner quelque chose dans le corps. En ton corps et il plus de raison qu'en ta meilleure sagesse." (Nietzsche).

La physiognomonie de Lavater : "le talent de connaître l'intérieur de l'homme par son extérieur, d'apercevoir par certains indices naturels ce qui ne frappe pas immédiatement".